Ad Code

Responsive Advertisement

BEIRUT AND BEYOND !

 BEIRUT AND BEYOND !

BEIRUT AND BEYOND !


BEIRUT AND BEYOND EST, AU DELÀ D’UN FESTIVAL, UN LIEU DE RENCONTRE ET D’ÉCHANGE, DES DIALOGUES VISANT À ENCOURAGER LA CROISSANCE DE TALENTS AU SEIN DE L’INDUSTRIE DE LA MUSIQUE INDÉPENDANTE. 



LA PREMIÈRE ÉDITION AVAIT ACCUEILLI AVEC SUCCÈS 42 ARTISTES DE 13 PAYS DIFFÉRENTS, QUI SE SONT PRODUITS DANS SIX LIEUX DIFFÉRENTS À BEYROUTH. 


LA DEUXIÈME ÉDITION A FINI AUJOURD’HUI ET A PRIS PLACE AUTOUR DE LA CAPITALE. METROPOLIS Y ÉTAIT ET VOUS RACONTE TOUT.


Premier jour : obscurité sine qua non

Le premier jour, la fusion marocaine en la personne de Mehdi Nassouli ouvre le bal, entouré de REK, le trio Aglaophone mélange explosif de jazz et musique du monde, tout droit sorti de l’écume méditerranéenne et d’Islam Chipsy, l’avant-garde d’une nouvelle vague d’électronique égyptienne aux airs arabes classiques de la musique chabi et folklorique, façonnées en un son sans compromis à la promesse taciturne de faire danser jusqu’à l’aube. Trois rives géographiquement proches et dont les résonances emportent pourtant le spectateur. Même si l’on songeait à la quitter à l’approche de l’aube, nous sommes bien trop attirés par les pensées enrichissantes qu’apporte l’obscurité. Cependant, le matin venu, notre animalerie ne nous parle plus et nous songeons déjà au week-end qui s’est amorcé prématurément cette semaine.


Deuxième jour : série de pièces majeures


Le festival sonne comme une protestation silencieuse, désireuse d’apporter une qualité sonore aux ruelles libanaises. Fervent défenseurs de la musique indépendante, le festival sonne comme un défi aux restrictions politiques et sociales continuels auxquels le monde arabe est communément confronté aujourd’hui. Une table ronde a permis d’en débattre tôt dans l’après-midi avant d’enchainer avec les concerts de la soirée. Suit Bugge Wesseltoft pour qui le plus important est de laisser l’inspiration se développer, de travailler à trouver des moyens uniques d’expression personnelle. DNB termine la soirée en improvisant en live, ce qui en fait du spectacle l’une des représentations les plus originales qui émane du sol libanais.


Troisième jour : Get the most out of your music right


Il faut se lever tôt pour assister au workshop organisé “Get the most out of your music right”. Lorsque l’improvisation et la citoyenne du monde qu’est Daniele Camarda sont combinés ensemble, cela ne peut qu’apporter des directions musicales curieuses et d’origines plurielles. On en fait l’expérience éclectique et rapide avant d’assister au concert de Democratoz, une bande algérienne représentative d’une nouvelle génération de la musique qui mêle reggae, musique du monde algérienne, africaine Gnawa bat, jazz et dub avec un son electro de pointe. Le collectif de huit pièces voit leur musique comme une forme d’art, et, ensemble, ils créent des rythmes et des mélodies qui se livrent visuellement. Skip&Die finit de nous ravir avec une présence kaléidoscopique et une énergie pétillante qui s’empare de chaque veine de nos esprits déjà prêts à succomber aux charmes de l’insomnie latente.


Quatrième jour : clôture psychédélique


Gesing-Rohrer-Meyer c’est la rencontre explosive de trois musiciens pour explorer les rythmes terre-à-terre et des paysages sonores expérimentaux, tout en commutant entre le matériel improvisé et composé. On les retrouve en toute première partie de soirée avant de découvrir Alif, le groupe iraquien/palestinien/libanais/égyptien de l’évènement qui mélange les polyvalences et les atmosphères, emportant avec lui de manière hypnotique, le public qui se laisse bercer par les quarts de ton d’une musique à l’héritage moyen-oriental prononcé. En cloture, on a le plaisir de découvrir Hello Psychaleppo qui est profondément enracinée dans la tradition de la musique orientale. Il utilise les mélodies des bédouins Mawwals qu’il synchronise aux chorales de vieux Tarab et les fusionne à des sons psychédéliques. Il crée ainsi un voyage loin des limites classiques du style, proposant une nouvelle dimension de mélanges sonores.


Cinquième jour : Alif, premier et dernier


Alif, c’est la première lettre de l’alphabet arabe. Sachant cela, c’est un joli choix de l’avoir programmé en post clôture du festival. Les voir sur scène à nouveau permet de démontrer comment chaque musicien peut se démarquer dans sa propre voie, tout en remplissant son rôle en tant que partie de l’ensemble.

Ad Code

Responsive Advertisement